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De l’autoportrait au selfie

La chose est entendue : entre deux révisions, on met en pratique, on s’entraîne et on s’amuse. Oui on s’amuse ! Ce n’est pas en se mettant tout le temps la pression qu’on va progresser plus vite, bien au contraire. Alors faisons-nous plaisir et expérimentons grâce à l’autoportrait et au selfie. Avec comme sujet principal cette semaine : nous-mêmes !

Allons-y à fond dans l’égocentrisme de bon aloi. Au moins, si on passe du temps à faire nos réglages, on ne monopolisera le temps de personne et de plus, on ne s’énervera pas dans des tentatives vaines pour faire tenir tranquille enfants ou animaux de compagnie. Comme quoi, le narcissisme est parfois salutaire …

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Etes-vous plutôt selfie ou autoportrait ?

Question idiote me direz-vous car qui, aujourd’hui, qui ne fait pas de selfie ? Même moi, qui, pour être franche, trouve ça passablement ridicule et nombriliste, j’y suis allée de ma petite photo pour montrer ma nouvelle coupe de cheveux à ma meilleure amie. C’est dire. Alors pour commencer, quelle est la différence entre autoportrait et selfie ? Y-en-a-t-il seulement une ? Ben non, et oui ! Non car dans les deux cas, il s’agit de s’immortaliser soi-même, mais oui car quand même, il y a des variables importantes. Et surtout, souvent, des intentions différentes. Mais comme dans les deux cas, il s’agit de photos, alors on va étudier les deux.

L’art du portrait

Auto ou pas, le portrait est un art, et le réussir un acte créateur gratifiant pour le photographe comme pour le sujet. Alors comme le sujet c’est nous, imaginez la satisfaction que nous pouvons tirer de l’expérience ! Elle peut non seulement être intéressante d’un point de vue photographique mais aussi franchement ludique.

De quoi s’agit-il ? Tout simplement de nous mettre en scène. Et de raconter une histoire dont nous serons le héros. Qu’avons-nous envie de montrer de nous-mêmes ? Il nous faut pour cela choisir un décor, extérieur ou intérieur, qui servira de toile de fond. Ce peut être un lieu que nous affectionnons, une situation particulière, ou encore un thème. Quelle lumière voulons-nous ? Naturelle, artificielle ou les deux, une lumière naturelle provenant d’une fenêtre, tempérée par une lumière artificielle et colorée par exemple. Et puisqu’il s’agit de jouer, n’ayons pas peur d’utiliser des accessoires : bijoux, vêtement, objets… L’important étant qu’ils servent la mise en scène que nous souhaitons créer.

Le matériel nécessaire : Hormis l’appareil photo, il va sans dire que le trépied est indispensable, ainsi qu’une télécommande pour pouvoir déclencher à distance (car sinon comment faire ?). On peut également programmer le retardateur de l’appareil, en nous laissant le temps nécessaire pour prendre la pose !

Les difficultés : A votre avis ? C’est le cadrage. Car planter le décor et mettre en scène c’est une chose, se positionner correctement par rapport à l’appareil en est une autre. Mais justement, c’est ce qui rend l’expérience intéressante.

L’intention : faire une photo travaillée. Décor, lumière, rien n’est choisi au hasard. L’autoportrait a quelque chose de voulu et de préparé à l’avance.

Le jeu du selfie

Avant les smartphones, point de selfie. Et avant les réseaux sociaux, point d’intérêt à se shooter ainsi n’importe où, n’importe quand et n’importe comment. Car reconnaissons que le selfie à l’état brut donne tout simplement un résultat qui va de médiocre à horrible ! Le plus souvent nous avons le visage déformé (et ce sont bien sûr nos défauts qui ressortent), et l’arrière plan n’est pas toujours glamour.

De quoi s’agit-il ? On ne va pas ergoter sur son intérêt, ni sur ses significations sociétales ou psychologiques. Le selfie existe et le monde entier, apparemment, adore ça. Alors quitte à se laisser aller à cette débauche d’images témoignant de nos moindres aventures, autant le faire bien.

Le matériel nécessaire : Un smartphone la bonne blague ! Autant dire l’objet dont ne nous séparons quasiment jamais. Cela dit, côté qualité, il est vrai qu’ils disposent à peu près tous d’appareils photos intégrés et plutôt performants, certains (que nous ne nommerons pas évidemment) allant aujourd’hui jusqu’à nous donner des photos animées. Bref, les limites reculent à chaque nouveau modèle. Pour un selfie, un smartphone ça suffit. Mais on peut quand même faire mieux avec un accessoire dédié à notre jouet favori : une perche à selfie. A quoi ça sert ? Fixée sur le smartphone, elle nous permet de le positionner plus loin que notre bras. Cela permet tout simplement de faire une image plus intéressante, de prendre du champ et d’ouvrir la perspective. La perche à selfie est également utile quand on veut « se selfier » à plusieurs. Ca évite les contorsions grotesques. En plus, ce n’est pas cher du tout (10€ environ).

Les difficultés : Aucune, c’est ce qui rend le selfie si universel. N’importe qui est capable d’en faire. Néanmoins, si  on a l’âme d’un photographe, on est forcément tenté par l’idée de faire une « vraie » photo. Et ma foi, on peut y arriver ! En cherchant un cadre ou un angle de prise de vue particulier, en recherchant une lumière ou un joli décor. Et Après ? A nous les multiples applications disponibles pour traiter notre image, lui ajouter des filtres, créer des effets. Certes, ce ne sont pas des outils hyper pointus mais ils ont le mérite d’être ludiques. Autre intérêt de la pratique (maîtrisée) du selfie : travailler la règle des tiers !

L’intention : Le selfie est par définition l’image spontanée que nous prenons sur une impulsion pour l’expédier aussi sec par texto, ou sur les réseaux sociaux, pour partager émotions et souvenirs pris sur le vif.

Autoportrait et selfie peuvent nous permettre de nous entraîner en nous amusant. Alors on assume notre nombrilisme. Du moment que l’on ne se prend pas au sérieux…