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Atlas de la beauté : le tour du monde de Mihaela Noroc

Elle s’appelle Mihaela Noroc. Elle a 30 ans, elle est roumaine, elle est photographe, et à quelques jours de notre « Journée des Femmes », elle fait l’actualité sur le Net. Et pour cause ! Mihaela a parcouru trente-sept pays pour porter et construire un très beau projet photographique : la création d’un « Atlas de la beauté » ayant pour seuls et uniques sujets… Des femmes bien sûr !

Atlas de la beauté

Atlas de la beauté : les femmes au premier plan

Un hommage vivant (et vibrant) à la beauté féminine non pas une ni uniformisée, mais riche de sa pluralité et de ses différences. La diversité, c’est justement ce que Mihaela aime et recherche. Allant volontairement au-delà des apparences et des clichés, la jeune photographe a privilégié les portraits authentiques d’une beauté naturelle et sans artifice. D’Est en Ouest et du Nord au Sud, de l’Australie à la Lettonie en passant par le Brésil, l’Ethiopie, le Pérou, le Chili, New York, la Chine ou encore l’Iran et la Forêt Amazonienne et bien d’autres pays encore, Mihaela a capté la lumière irradiant d’une chevelure blonde ou le mystère d’un regard noir, la beauté discrète ou sauvage, incarnant aussi des traditions et des cultures. A travers ses images, la photographe roumaine se fait aussi porteuse d’un message : la beauté n’est pas affaire d’argent, de statut social ou de cosmétique. Alors bien sûr, les jeunes femmes ainsi photographiées n’ont pas eu encore à affronter les ravages du temps. Sensiblement du même âge que l’artiste, elles ont la joue lisse et rebondie, et nulle ride n’est encore venue s’aventurer autour de leurs yeux. Mais peu importe. Pour nous autres, occidentales qui vivons sous le joug d’une beauté dont le modèle est presque imposé, ces images sont comme un grand vent de fraîcheur, loin des injections de botox et autres subterfuges. Pour Mihaela, la beauté ne dépend « que du fait d’être soi-même ». L’être contre le paraître, voilà bien là l’un des meilleurs secrets pour une beauté qui n’est plus seulement le privilège de la jeunesse.

Et après ?

Quel avenir pour l’ « Atlas de la beauté  » ? Voyageant sur ses propres deniers, Mihaela fait aujourd’hui un appel aux dons, non seulement pour poursuivre son tour du monde de la beauté féminine mais aussi pourquoi pas, pour que cette beauté s’imprime sur un livre ou illumine les murs d’une salle d’exposition. En attendant, le travail de Mihaela est visible sur Facebook, Instagram et son site theatlasofbeauty.com. Un projet qui mériterait bien… Que les hommes se mobilisent !