Vous êtes ici :  / Astuces et conseils / On monte sur la balance des blancs

On monte sur la balance des blancs

La « Balance des Blancs », est-ce que ça vous dit quelque chose ? Oui, non, vaguement ? C’est vrai qu’au premier abord, entendons quand on débute en photographie, on a déjà beaucoup à faire avec l’exposition et cette incontournable maîtrise de la lumière, la composition etc. Et puis d’ailleurs quand on débute, on a du mal à lâcher le mode automatique. Mais nous sommes partis depuis longtemps du principe qu’à un moment, il fallait oser, ne pas être paresseux mais persévérant, se lancer, se tromper et recommencer, bref devenir photographe. Alors les blancs, on ne s’en balance pas justement !

50 nuances de… Blancs

Non là, j’exagère, 50 c’est peut-être un peu beaucoup, mais bon les nuances de blancs ça existe, il n’y a qu’à aller au rayon peinture d’un magasin de bricolage pour le savoir. Il y a les blancs à tendance bleue, rose, jaune et le blanc pur, le blanc de blanc. Quel rapport avec la photo ? J’y viens.

Tout d’abord, sur un appareil photo numérique, la balance des blancs se règle – comme tout le reste d’ailleurs, et très bien – en automatique grâce à la touche AWB pour Auto White Balance  Ce qui fait que nombre d’entre nous, en bons néophytes, sont très embarrassés si on leur demande de définir la balance des blancs. C’est quoi ce truc ?!

La balance des blancs, mode d’emploi

 La balance des blancs a tout à voir avec la lumière qui éclaire le sujet photographié, (une constante en photographie), mais aussi avec la température de la couleur qui est une propriété de la lumière. C’est compliqué ? Oui… Mais pas tant que ça. Explications.

Nous l’avons tous expérimenté : sur certaines photos, la différence de rendu des couleurs entre ce que notre œil voit et l’imagé délivrée par l’appareil, est sensible. Elle semble nimbée de bleu, ou alors de rouge orangé. Le rendu des couleurs n’est pas fidèle à la réalité. Pourquoi ? Parce que notre œil, et c’est formidable quand on y pense, a l’extraordinaire capacité de voir le blanc même éclairé par exemple de rouge. Mais ce que fait notre œil, l’appareil ne le fait pas.  C’est donc là qu’intervient le réglage de cette fameuse balance des blancs.

Pourquoi c’est comme ça ?

Tout d’abord, c’est en lien avec la température de la couleur, calculée en degrés Kelvin. Ainsi,  la température de la lumière naturelle n’est pas la même que celle de la lumière artificielle, la température de la lumière d’une ampoule électrique pas la même que celle d’un ciel nuageux et ainsi de suite.

Deuxièmement, et nous l’avons déjà évoqué,  l’appareil (en mode automatique) va calculer ses réglages pour obtenir la meilleure image possible. Concrètement, cela signifie qu’en présence d’une lumière très chaude, l’appareil va compenser par du froid pour obtenir une image équilibrée et inversement. Reconnaissons au passage que, la plupart du temps, cela fonctionne très bien. Mais parfois, cela ne suffit pas. C’est tout le problème de l’automatisme. Ce n’est pas infaillible. Et c’est là que nous intervenons.

Comment régler la balance des blancs ?

Ce n’est pas si compliqué. En fait, on règle la balance des blancs en fonction de la source de lumière à laquelle on est confronté. Pour cela, on passe en mode manuel et on choisit entre les différentes possibilités offertes par notre boîtier :

– Lumière naturelle (jour, soleil)

– Ombre

– Nuageux (crépuscule, coucher de soleil)

– Lumière artificielle électrique

– Lumière artificielle fluorescente

– Lumière flash

– Personnalisé

Sachant donc que chacun de ces réglages correspond à une température de couleurs en degré Kelvin, le choix du réglage personnalisé ou le K (température de couleur) vous laisse donc…  matière à créer !