Les drones sont en passe de révolutionner quelque chose dans notre société. Quoi ? On ne sait pas trop au juste car évoquer la totalité de leurs usages potentiels nous entraînent… Aux limites de ce qui est acceptable (ou pas), et les lois qui les encadrent ne sont certainement pas exhaustives.
Mais au fait les drones, c’est quoi ?
Un petit robot volant. Un avion ou plutôt un engin volant, sans pilote. Nous voilà en pleine science-fiction ou transporté dans la saga Star Wars où rappelons-nous, de sales petits insectes volants viennent harceler Luke Skywalker lorsqu’il s’apprête à détruire l’Etoile Noire. Le drone, ça fleure quand même un peu « Le « Meilleur des Mondes » (d’Aldous Huxley ndlr.), ou encore l’une des multiples facettes de Big Brother. Ça ne vous plaît pas ? Tant pis, il est déjà trop tard ! Car elles sont déjà là ces bestioles qui ressemblent (dans leur version jouet) aux voitures télécommandées en version volante. Sauf que, équipées d’appareils photo ou de caméra, ces jouets-là peuvent faire tout plein de choses, même peu recommandables. Capable du pire et du meilleur. En bref, et en vrac, un drone, ça sert à quoi ? A surveiller les centrales nucléaires (selon l’actualité récente pour eux qui suivent un peu les infos), à faire la guerre. Souvenons-nous, Internet était d’abord un outil à des fins militaires. Les drones aussi donc… Ils vont forcément envahir notre espace civil, et commencent déjà à le faire d’ailleurs. Un drone, ça peut servir à espionner son voisin – un exemple parmi d’autres d’usage pas forcément ultra-bienveillant et nous le savons, l’imagination humaine n’a guère de limites en la matière. Alors stop, parlons d’utilisations nobles et vraiment utiles. Car les drones peuvent se révéler de fabuleux outils pour voir les choses sous un autre angle, en l’occurrence avec de la hauteur. En immobilier par exemple, ils peuvent servir la valorisation d’un bien avec des photos originales et inattendues. Ils se révèlent aussi forts intéressants dans les domaines du tourisme, l’architecture ou de l’agriculture. Et même de grosses structures comme la SNCF s’y intéressent au point de faire des tests « in Vivo » de drones permettant la surveillance et le repérage de défaillances sur le réseau. Après on peut tout imaginer : un drone estampillé La Poste pour livrer le courrier dans les zones difficilement accessibles (une île sans pont par exemple), un drone infirmier capable d’apporter une trousse de premier secours, etc. Bien sûr, pour le moment, cela pose quelques problèmes, et non des moindres, et l’idée de se prendre un drone sur la tête n’a rien d’alléchant. Il faudra donc que le législateur fasse un véritable travail d’encadrement, et que la technologie soit sans faille.
Le drone, nouvel avenir des pros de l’image ?
Compétence supplémentaire en tout cas, et pourquoi s’en priver ? D’autant que côté technologie, on ne fait que progresser. Ainsi, il est déjà possible de s’équiper pour des coûts raisonnables qui permettent à un photographe de se lancer dans l’aventure du drone et d’obtenir des résultats de qualité professionnelle. Bon évidemment, selon le type d’appareil photo ou de caméra vidéo à embarquer, le choix du drone ne sera pas le même. Et il vaut mieux prévoir deux personnes pour une séance photo réussie : une pour piloter l’engin et l’autre pour assurer les cadrages. Mais quand on pense à ce que coûtent (en temps et en argent) les prises de vues aériennes, il est incontestable que le drone a un bel avenir devant lui. Et puis n’est-ce pas amusant et stimulant de s’essayer à de nouvelles technologies qui passaient pour futuristes il y a de cela quelques années seulement ? Alors, qu’avez-vous demandé au Père Noël ? A vos drones, prêts ? Partez ! Ces petits robots-là n’ont pas fini de nous surprendre ?
